Après plusieurs années de sécheresse intense, le Maroc a enfin connu, au début de l’année 2025, une reprise des précipitations sur plusieurs régions du Royaume. Cette amélioration climatique a entraîné une hausse du niveau de remplissage des barrages, ravivant un espoir prudent pour les agriculteurs.
Selon les derniers chiffres publiés par le Ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux de remplissage global des barrages du pays a atteint 39,2 % au 11 juin 2025, contre 31 % à la même période en 2024. Certains barrages affichent même des taux supérieurs à 80 %, comme ceux d’Abdelmoumen (Souss) ou Oued El Makhazine (Loukkos).
Cependant, cette amélioration reste fragile. Le taux de remplissage moyen des barrages en période normale dépasse généralement les 50 à 55 %. De plus, la répartition spatiale des pluies reste inégale, avec des zones du Sud et de l’Oriental toujours déficitaires.
Malgré ce regain hydrique, de nombreux agriculteurs restent prudents. Les cultures pluviales ont souffert des semis tardifs et des aléas de température. Les nappes phréatiques mettent du temps à se recharger, et l’irrigation reste coûteuse dans certaines zones.
Les exploitations agricoles doivent donc adapter leurs plans de culture en fonction de l’évolution réelle de la disponibilité en eau, en privilégiant les cultures moins gourmandes ou les périodes de semis stratégiques.
Chez LEAF AGRI, nous recommandons à nos partenaires de structurer leur stratégie agricole autour de la résilience hydrique : en optimisant les périodes de plantation, en intégrant le goutte-à-goutte, le paillage, et la planification logistique.
À Dakhla, le climat stable permet une culture en contre-saison qui reste moins tributaire des pluies. Nous accompagnons les agriculteurs dans cette logique de différenciation.
Vous voulez adapter votre exploitation aux conditions climatiques actuelles ? Nous pouvons vous aider à bâtir un plan sur mesure.